Une deuxième émission « spéciale », avec des brèves dont un retour sur le procès aux assises de personnes arrêté suite aux émeutes de beaumont sur oise. Une discussion autour du film « Ils nous ont volé nos nuits », deux chroniques de livre, lecture d’un poème et de chansons !
Qu’est ce que le vagabondage ? Qui est vagabond·e ? Qui sont les mauvais·e·s pauvres, au moyen-âge et aujourd’hui ? C’est ce dont nous avons parlé dans cette émission.
Un plan pénitentiaire initié en 2016 sous Hollande et actualisé par Macron prévoit 15000 nouvelles places de prison, 7000 d’ici 2022 et 8000 d’ici 2027, et une réforme de la justice qui est déjà en place. Sur les seize projets de prisons que comporte ce plan, cinq sont déjà en cours dont un en Seine-Saint-Denis, sur la commune de Tremblay-en-France à côté la prison de Villepinte. Dans cette émission nous revenons plus en détail sur la prison actuelle, la construction à venir et les résistances qu’elle rencontre.
L’une des fonctions de la prison est de contenir, contrôler tou.te.s celles et ceux que l’État identifie comme ses ennemis et qu’il désigne comme terroristes. Évidemment parmi tou.te.s ceux et celles que l’État désigne comme terroristes, il existe tout un panel de motivations politiques et de moyens d’actions différents, qui s’opposent bien souvent, et qui varient au fil du temps.
Aujourd’hui et particulièrement depuis 2015 l’État français désigne le terrorisme islamiste comme la principale menace à son intégrité et celle de sa population. Des attentats comme ceux de 2015 mettent en péril sa crédibilité en tant que garant de la sécurité de sa population. Pour contrer cela l’État doit donc réaffirmer son pouvoir protecteur envers ses citoyen.ne.s en neutralisant la menace terroriste. Et c’est là que la prison joue un rôle crucial. En effet, particulièrement depuis 2015, l’administration pénitentiaire met en place des dispositifs de contrôle et d’enfermement spécifiques au terrorisme islamiste.
La cage dont on va parler ce soir, c’est l’école. On a peut être l’air de s’éloigner de la prison et son emprise sur nos vie, et pourtant : l’école, c’est là ou l’on apprend à connaître les lois, les normes et le travail, et à s’y soumettre. Si on est un peut récalcitrant,e, c’est aussi là qu’on y apprend la punition et l’autorité.
Il y a déjà eu une émission sur les centre éducatifs fermés, et on pense parler à nouveau, dans une émission à venir peut-être, de la répression des mineurs. Cette émission de ce soir, c’est l’occasion pour nous de clarifier une chose : quand on critique la répression des mineurs, ce n’est pas pour la mettre en balance avec leur éducation, qui n’est dans notre monde qu’un autre outil de contrôle.
Carapatage est contre lesprisons, la répression et le contrôle, à travers l’actualité de l’enfermement mais aussi son histoire, en racontant les luttes à l’intérieur et à l’extérieur, en échangeant ce qu’on a vu, lu et entendu.
En direct chaque 1er et 3ème mercredi du mois de 20h30 à 22h sur Radio Libertaire, 89.4FM ou en streaming ICI